Claude Bernhart
…Posture et bas noirs l’érotisent mais le trait interrompu, le réseau léger des végétaux qui le couvre, le poétisent dans un esprit japonisant.
La création n’est pour moi jamais contemporaine, elle est au contraire intemporelle. Un artiste n'est pas de son temps, il est en avance sur celui-ci, c’est pourquoi « il dérange » et n’est souvent reconnu que plus tard. La création est dans le regard que l’on porte.
Parcours
- Grand Prix départemental et régional de la SEMA 2004.
- Élève libre de Camille Hirtz, Tinsel, Gass et Louis Wagner aux Arts Décoratifs de Strasbourg.
- De 75 à 80 : Assistant de Guy VETTER, restaurateur de tableaux et de Jean-Paul BRUCKER, restaurateur en peintures murales
- CAP de Verrier d'Art
- Brevet de Compagnon Peintre Verrier
- Brevet de Compagnon Verrier d'Art
Expositions
- Eglise des Dominicains / Colmar / 24 novembre au 31 décembre 2007 (exposition collective FREMAA)
- Ateliers Ouverts / Strasbourg / Mai 2007
- Galerie de l’Image / Epinal / Juillet-Août 2006
- Galerie de l’Arsenal / Kaysersberg / Avril 2006
- Galerie de l’Image / Epinal / Mars 2006
- Grange aux Dîmes / Wissembourg / Mars 2006
- Château des Rohan / Saverne / Mars 2006
- Expo A.I.D.A. / Strasbourg
- Galerie Paradoxe / Strasbourg / 1998
- Galerie Danguy-Parrot / Paris / 1990
- Galerie Rosemarie Fischer / Minden / 1989
Presse
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« Sur un grand format, des tons de feu, des carrés de lumière, des barrières sombres semblent fixer l’instantané d’un cataclysme ou d’une colère. L’incendie fait rage, le désordre des lignes construit sur le plan un réseau qui tangue. Si la palette n’était pas aux couleurs chaudes, on penserait à un naufrage. […] Un autre type de semi-abstraction s’inscrit en tons pastels par des volutes, des turbulences, des nuages, des vapeurs que chacun peut interpréter selon l’humeur du moment. C’est aussi sûrement celle du peintre qui les a inspirées. Les passages sont fluides, la lumière perce les nuages indécis, moment de rêverie fixé par un pinceau délicat. »J.C. DNA Strasbourg 5.11.98